Cowboy Bebop, c’est une richesse facile à l’apprécier, comme un moment entre potes. Ce sentiment, on le ressent dès le premier épisode. Je ne pense pas qu’il ne faut être passionné ou expert dans l’animation japonaise. Il emprunte autant au roman d’anticipation qu’au cinéma, à la bande dessinée qu’à la photographie. Cowboy Bebop multiple les références dans tous ces domaines, parfois teintées de nostalgie. Mais, il la dépasse et dévoile une ambiance singulière à chaque épisode, étonnante, palpable, enivrante et totalement moderne. On s’attache autant aux personnages qui s’approprient les codes du Western, de la science fiction, le caractères des polars noirs, qu’à l’ambiance qui fait souvent un grand écart entre l’action, le drame, la philosophie, et qui se prolonge jusqu’au romantisme (au sens triste et mélancolique).
L’humour est parfaitement distillé, léger, il nous laisse planer en apesanteur. Décalé, comme pour nous inciter à prendre de la hauteur face aux inégalités et la décadence de l’humanité.
Enfin, s’il y a bien un domaine dans lequel Cowboy bebop est une référence absolue dans l’histoire de l’animation : c’est la musique, comme autant de mélodies inoubliables. Un sans fausses notes où se côtoient différents styles, principalement le Blues et le Jazz mais aussi la pop et le métal. Vos oreilles vont jouir de plaisir !