La première fois que j’ai vu les chevaliers du zodiaque, au club Dorothée, un mercredi matin au début des années 90 est pour moi un souvenir inoubliable.
Comme une étoile filante, Saint Seiya, l’oeuvre créée par Masami Kurumada, traverse les générations. Unique pour son exploration des mythologies, c’est l’une des œuvres les plus riches en références dans l’histoire de l’animation japonaise.
Dès l’école primaire, c’est l’arc du sanctuaire (l’animé original) qui m’a donné envie de m’intéresser aux différentes mythologies, à l’histoire de la Grèce et aux constellations.
J’aime aussi cet animé car il développe la personnalité de chaque chevalier, ses failles et ses faiblesses, avec je trouve beaucoup de subtilité. Sublimée par la musique de Seiji Yokoyama, certains épisodes atteignent des sommets d’émotions. M.Kurumada doit aussi beaucoup au character design de Shingo Araki (sans oublier Michi Himeno), qui a magnifié l’histoire du manga. En créant ses propres codes, il a ouvert la voie à une nouvelle façon de faire de l’animation. Et fait vendre beaucoup de Dorothée magazine 🙂