Kiyoshi Kurosawa est un réalisateur et scénariste japonais, né le 19 juillet 1955 à Kobe. Il fait partie des artistes japonais que je préfère, considéré comme l’un des artistes qui a contribué au renouveau du cinéma japonais dans les années 90. Sur le fond comme sur la forme. Je précise qu’il n’a pas de lien de parenté avec Akira Kurosawa.
Kiyoshi Kurosawa commence sa carrière avec des séries B, des films érotiques, avant d’évoluer vers le thriller, fantastique, psychologique. Il s’est essayé à plusieurs genres de films. Des films d’auteurs, mais également des longs-métrages à la portée plus universelle. D’ailleurs, il n’hésite pas à tourner des films hors du Japon. En plus de vingt ans de carrière, il a réalisé une vingtaine de films. Les plus connus sont Cure, Pulse, Kairo, Tokyo Sonata et en 2025, on accueille en France ces trois derniers films, Chime, Cloud et le Chemin du serpent, tourné en France.
Je veux vous partager sa récente interview sur la chaine Youtube « Archipel » sur le thème de la dualité du cinéma japonais.
Des propos rares et puissants, sans Chichi ni blabla. Il développe le thème de la séparation entre des films indépendant, réalisés par des auteurs/réalisateurs talentueux d’un côté. Et de l’autre cote des films commerciaux. Pourquoi ces deux mondes ne se rencontrent pas plus souvent, comme c’est le cas en Corée par exemple. Est-ce un sentiment de sécurité pour les studios qui veulent faire des films commerciaux, d’avoir la main mise sur le processus créatif ? Est-ce que cette créativité ne peut s’exprimer que dans les films indépendants, reconnus dans des festivals étrangers ? Est-ce que l’industrie du cinéma Coréen doit devenir un modèle pour le futur du cinéma japonais ?
Je vous laisse découvrir ce qu’en pense le maître Kiyoshi Kurosawa. Je pense que vous allez apprécier.