C’est incontestablement la chaîne du cinéma japonais. Mon premier film japonais, je l’ai vu sur Arte. C’était l’envoutant « After Life » (ワンダフルライフ, Wandâfuru raifu) réalisée par Hirokazu Kore-eda que j’ai découvert au début des années 2000.
Depuis, je ne rate quasiment aucun film japonais. La diversité de la programmation est remarquable. À part Arte et Canal +, aucune chaîne française ne diffuse des films japonais. Même les films d’animation on n’en voit pas, c’est dingue quand même…
Sur Arte, j’ai pu découvrir Ozu, Takahata, T. Kitano, K. Kurosawa, T. Miike. J’imagine en conférence de rédaction que c’est pas forcément évident de proposer un Takeshi Miike un dimanche soir mais ça vaut le coup.
Ce que j’apprécie aussi, c’est de pouvoir voir et revoir les programmes en replay sur le site Arte.tv gratuitement et assez longtemps, donc plus d’excuse 😉
Dans cet article, je vous présente toute la programmation en lien avec le Japon au fil des mois. Des films japonais, mais aussi des films d’animation et des documentaires sur le Japon. Je mettrai donc à jour cet article régulièrement donc n’hésitez pas à repasser faire un tour.
I- Sur le site Arte.tv :
- En avril
« Les délices de Tokyo »de Naomi Kawase (visible jusqu’à ce soir)
Lien : https://www.arte.tv/fr/videos/057907-000-A/les-delices-de-tokyo/
« Voyage à Yoshino » de Naomi Kawase (jusqu’au 15 avril)
Lien : https://www.arte.tv/fr/videos/089002-000-A/voyage-a-yoshino/
« Une rencontre avec Naomi Kawase » d’Olivier Père
Lien : https://www.arte.tv/fr/videos/059306-004-A/an-rencontre-avec-naomi-kawase-par-olivier-pere/
« Fièvre sur Anatahan » de Josef von Sternberg
Lien : https://www.arte.tv/fr/videos/095675-000-A/fievre-sur-anatahan/
- En mai :
« Kagemusha, l’ombre du guerrier » réalisé par Akira Kurosawa
L’histoire : En 1573, le Japon est le théâtre de guerres incessantes entre clans rivaux. Le plus puissant de ces clans est commandé par Shingen Takeda. Au cours du siège du château de Noda, Takeda est blessé à mort par un tireur embusqué. Pour éviter que son clan perde de sa cohésion dans des luttes intestines, Shingen demande que sa mort reste cachée pendant trois ans. Un ancien voleur, épargné pour sa ressemblance avec le seigneur de la guerre, fait alors office de doublure avec la complicité des généraux, afin de duper les ennemis.
Reportage « Akira Kurosawa » par Thierry Jousse :
- À partir du 15 juillet (13 films) :
8 films de la fin de la carrière de Kenji Mizoguchi :
Miss Oyu (お遊さま) (1951)
Les Contes de la lune vague après la pluie (雨月物語)
(Lion d’argent du festival de Venise en 1953)
Les Musiciens de Gion (祇園囃子) (1953)
L’Intendant Sansho (山椒大夫)
(Lion d’argent du festival de Venise en 1954)
Une femme dont on parle (噂の女) (1954)
Les Amants crucifiés (近松物語) (1954)
L’Impératrice Yang Kwei-Fei (楊貴妃) (1955)
La Rue de la honte (赤線 地帯) (1956) ;
Un documentaire inédit : Kenji Mizoguchi, le cinéaste à la cicatrice dans le dos de Virginie Apiou
3 films de Shōhei Imamura :
La Femme insecte (にっぽん昆虫記) (1963)
Profonds désirs des dieux (神々の深き欲望) (1968)
Pluie noire (黒い雨) (1989)
-Miraï, ma petite soeur (来のミライ) (2018) de Mamoru Hosoda
-La Mélodie du malheur (カタクリ家の幸福) de Takashi Miike
- La chaîne Youtube, Arte cinéma :
https://www.youtube.com/channel/UClo03hULFynpoX3w1Jv7fhw
https://japoncinema.com/les-films-japonais-a-voir-au-cinema-en-2021/