JURASSIC WORLD RENAISSANCE sort au cinéma en France le 4 juillet 2025. Il est réalisé par Gareth Edwards (réalisateur de Godzilla en 2014 et Rogue One: A Star Wars Story en 2016). C’est le septième film de la saga initiée par Steven Spielberg en 1993 qui a marqué ma passion pour les dinosaures depuis l’enfance. Voici la présentation de ce film dans cet article en deux parties. Dans la seconde partie, je vous présente un récapitulatif complet de la chronologie de tous les films Jurassic park et world qui a marqué l’histoire du box office (avec plus de 6 milliards de dollars).
L’histoire : Cinq ans après les évènements de Jurassic World : le monde d’après, l’environnement de la planète se révèle hostile pour la plupart des dinosaures. Ceux qui subsistent vivent dans des zones équatoriales isolées, aux conditions proches de celles de leur ère d’origine. Parmi ces créatures terrifiantes, trois spécimens renferment peut-être la clé d’un remède capable de changer le destin de l’humanité. On suit une équipe (d’expert et spécialistes) dont la mission est de sécuriser des échantillons d’ADN des trois créatures les plus colossales que le monde ait connu, à la fois sur terre, en mer et dans les airs. Leur but est une avancée médicale qui pourrait sauver des milliers de vies. Pour cela, ils se rendent sur une île, proche de la Barbade, qui était le centre de recherche du premier Jurassic Park. L’histoire se déroule dans un seul endroit, où se trouvent les dinosaures les plus dangereux.
La bande-annonce :
Trois raisons d’aller voir ce film au cinéma :
1. Un retour aux sources de la saga
Jurassic World: Renaissance opère un recentrage sur les questionnements éthiques et scientifiques qui ont fait la force du premier Jurassic Park. Le film interroge à nouveau la place de l’homme face à une nature recréée, avec une réflexion plus mature sur la manipulation du vivant, la mémoire de l’espèce et la responsabilité humaine.
Renaissance tente de corriger l’un des plus gros défauts des précédents films : des personnages trop archétypaux, souvent réduits à leurs fonctions. Ici, les protagonistes sont confrontés à de vrais dilemmes, et leurs choix résonnent avec les enjeux du récit.
Sans spoiler, on peut dire que le film redonne de la place à l’émotion, au doute, et à l’intime. Le casting est un autre point d’intérêt de ce film. Scarlett Johansson incarne la figure de commandement, Zora Bennett, une stratège militaire au passé trouble. Révélé par Bridgerton, Jonathan Bailey surprend ici dans un contre-emploi plus cérébral. Il joue un jeune paléontologue idéaliste (le Dr. Henry Loomis), fasciné par les dinosaures mais dépassé par les enjeux éthiques.
Double Oscarisé, Mahershala Ali donne une profondeur immédiate à son personnage (Duncan Kincaid), un ancien militaire marqué par des pertes personnelles, chargé de la sécurité d’une mission qui dégénère.
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2. Une mise en scène pensée pour le grand écran
La réalisation exploite pleinement les codes du cinéma d’aventure et de science-fiction : plans larges, compositions visuelles dynamiques, et un usage maîtrisé du son pour créer une atmosphère de tension continue. Ici, le spectacle ne se mesure plus seulement à la taille des explosions, mais à la tension d’un plan fixe, à la lenteur d’un face-à-face entre l’homme et ce qu’il n’aurait jamais dû réveiller.
Le film retrouve cette atmosphère presque sacrée du premier Jurassic Park : celle où l’émerveillement se confond avec l’angoisse. Les dinosaures ne sont plus de simples bêtes de foire ou des armes biologiques : ils redeviennent des forces primordiales, ambivalentes, presque sacrées.
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3. Une proposition narrative ambitieuse dans une franchise vieillissante… mais éternelle !
Il y a des sagas qui marquent l’histoire du cinéma… puis s’égarent en route. Jurassic Park en est un parfait exemple. Né sous la direction visionnaire de Steven Spielberg en 1993, le premier volet posait les bases d’un chef-d’œuvre mêlant science, émerveillement et mise en garde philosophique. Les suites ? Inégales, parfois grandiloquentes, souvent vides de la profondeur d’origine. Jurassic World Renaissance tente une réinvention. Elle rompt partiellement avec la surenchère des derniers volets pour retrouver une écriture plus maîtrisée : moins de spectacle gratuit, plus d’enjeux internes, de personnages travaillés, et une volonté de redonner du sens à l’univers. C’est une démarche qui mérite d’être observée en salle, là où le film révèle toute sa densité.
Là où le Jurassic World de 2015 abordait à peine les dérives scientifiques, Renaissance ose enfin creuser le sillon. Le film évoque sans détour :
• la manipulation génétique comme acte irréversible,
• la mémoire biologique comme patrimoine menacé,
• et surtout, la responsabilité humaine face à un monde qu’elle ne comprend plus.
Les dinosaures deviennent des figures tragiques : recréés, déplacés, puis oubliés — symboles puissants d’un vivant que l’on croit dominer mais qui nous échappe. Ce glissement du monstre au survivant donne au film une densité inattendue.
L’affiche du film :
Liste de tous les films JURASSIC PARK au cinéma (classés par ordre chronologique)
Jurassic Park, de Steven Spielberg, sorti en 1993
L’histoire : Ne pas réveiller le chat qui dort… C’est ce que le milliardaire John Hammond aurait dû se rappeler avant de se lancer dans le « clonage » de dinosaures. C’est à partir d’une goutte de sang absorbée par un moustique fossilisé que John Hammond et son équipe ont réussi à faire renaître une dizaine d’espèces de dinosaures. Il s’apprête maintenant avec la complicité du docteur Alan Grant, paléontologue de renom, et de son amie Ellie, à ouvrir le plus grand parc à thème du monde. Mais c’était sans compter la cupidité et la malveillance de l’informaticien Dennis Nedry, et éventuellement des dinosaures, seuls maîtres sur l’île…
La bande-annonce :
Le Monde perdu : Jurassic Park, de Steven Spielberg, sorti en 1997
L’histoire : Quatre ans après le terrible fiasco de son Jurassic Park, le milliardaire John Hammond rappelle le Dr Ian Malcolm pour l’informer de son nouveau projet. Sur une île déserte, voisine du parc, vivent en liberté des centaines de dinosaures de toutes tailles et de toutes espèces. Ce sont des descendants des animaux clônes en laboratoire. D’abord réticent, Ian se décide à rejoindre le docteur quand il apprend que sa fiancée fait partie de l’expédition scientifique. Il ignore qu’une autre expédition qui n’a pas les mêmes buts est également en route.
La bande-annonce :
Jurassic Park 3, de Joe Johnston, sorti en 2001
L’histoire : Huit ans après les événements surréalistes survenus lors de sa visite au Jurassic Park du richissime John Hammond, le paléontologue Alan Grant se rappelle toujours de sa rencontre, d’abord magique puis effroyable, avec ces dinosaures ramenés à la vie grâce aux incroyables progrès de la génétique. À l’origine, ces créatures de la Préhistoire n’étaient pas censées se reproduire ni survivre, mais elles ont déjoué les plans des scientifiques. Elles sont probablement toujours en vie sur l’île Isla Sorna.Alan étudie l’intelligence des vélociraptors. Cependant, il manque de subventions pour financer ses recherches. Paul Kirby et sa femme Amanda, un couple richissime, lui proposent alors une grosse somme d’argent s’il leur fait survoler la fameuse île. Alan accepte leur offre.Mais celui-ci flaire une entourloupe lorsque le pilote amorce sa descente sur l’île. Il découvre alors les vraies raisons de l’excursion organisée par les Kirby : sauver Eric, leur fils disparu dans les environs. Ces derniers avaient besoin de son aide, car il est le seul à connaître l’île et ses mystérieux occupants. Cependant, au moment où l’avion s’apprête à redécoller, un spinosaure tente de piétiner l’appareil…
La bande-annonce :
Jurassic World, de Colin Trevorrow, sorti en 2015
L’histoire : L’Indominus Rex, un dinosaure génétiquement modifié, pure création de la scientifique Claire Dearing, sème la terreur dans le fameux parc d’attraction. Les espoirs de mettre fin à cette menace reptilienne se portent alors sur le dresseur de raptors Owen Grady et sa cool attitude.
La bande-annonce :
Jurassic World: Fallen Kingdom, de Juan Antonio Bayona, sorti en 2018
L’histoire :
Cela fait maintenant trois ans que les dinosaures se sont échappés de leurs enclos et ont détruit le parc à thème et complexe de luxe Jurassic World. Isla Nublar a été abandonnée par les humains alors que les dinosaures survivants sont livrés à eux-mêmes dans la jungle. Lorsque le volcan inactif de l’île commence à rugir, Owen et Claire s’organisent pour sauver les dinosaures restants de l’extinction. Owen se fait un devoir de retrouver Blue, son principal raptor qui a disparu dans la nature, alors que Claire, qui a maintenant un véritable respect pour ces créatures, s’en fait une mission. Arrivant sur l’île instable alors que la lave commence à pleuvoir, leur expédition découvre une conspiration qui pourrait ramener toute notre planète à un ordre périlleux jamais vu depuis la préhistoire.
La bande-annonce :
Jurassic World : Le Monde d’après, de Colin Trevorrow, sorti en 2022
L’histoire : Quatre ans après la destruction de Isla Nublar. Les dinosaures font désormais partie du quotidien de l’humanité entière. Un équilibre fragile qui va remettre en question la domination de l’espèce humaine maintenant qu’elle doit partager son espace avec les créatures les plus féroces que l’histoire ait jamais connues.
La bande-annonce :
https://japoncinema.com/bande-annonce-du-film-dragon-4-au-cinema-en-2025/