Depuis le 11 mai 2016, c’est parti pour la 69eme édition du festival de Cannes dont le président du jury est le réalisateur George Miller.
Cette quinzaine est toujours l’occasion de découvrir des films originaux et émouvants issus des quatre coins du monde. Cette année, petite déception car aucun film japonais ne figure dans la sélection officielle. Pourtant, souvent mis en avant lors du festival, le cinéma japonais est toujours chaleureusement accueilli par le public cannois même si la Palme d’or échappe aux nippons depuis 1997 et l’Anguille de Shōhei Imamura.
Sujet passionnant, je prépare un article spécifique sur la belle histoire entre le festival de Cannes et le cinéma japonais.
Aujourd’hui je souhaite vous parler d’un projet un peu particulier que j’avais déjà évoqué sur le site. Le film d’animation « la Tortue rouge » est une coproduction entre différents studios dont le studio Ghibli. Il est présentée à Cannes dans la section « un Certain Regard ».
Cette section, créée en 1978, vise à mettre en perspective un cinéma plus original et audacieux et favoriser la découverte de nouveaux talents.
Ce long métrage d’animation est réalisé par le Néerlandais Michael Dudok de Wit, et co-écrit par la française Pascale Ferran. Il raconte les grandes étapes de la vie d’un être humain à travers l’histoire d’un naufragé sur une île déserte peuplée de tortues, de crabes et d’oiseaux.
La Tortue rouge est une coproduction de plusieurs studios européens (Wild Bunch, Why Not Productions) et du plus célèbre studio japonais, Ghibli, sous la coupe de leur directeur artistique Isao Takahata (derrière Le Tombeau des Lucioles). Le film d’animation reprend d’ailleurs quelques-uns des thèmes chers au studio tels que le voyage initiatique ou le retour à la nature.
Trêves de bavardages, je vous laisse avec la magnifique bande annonce aux images douces et apaisantes sous la forme d’aquarelles qui donnent vraiment envie d’en savoir plus sur le film.