Depuis le 28 mars 2024, LaCinetek lance une nouvelle rétrospective sur sa plateforme, autour de l’actrice et réalisatrice Kinuyo Tanaka. A partir de ce lien : https://www.lacinetek.com/fr/abonnement#1994
« Alors qu’elle est au sommet de sa carrière d’actrice – elle vient de tourner avec Mizoguchi, Kinoshita et Ozu, la star du cinéma japonais, Kinuyo Tanaka, décide de passer derrière la caméra. Nous sommes au mitan du XXe siècle, et les très rares réalisatrices ne se voient pas confier de grosses productions. Tanaka est l’exception qui confirme la règle, mais elle est bien plus que cela : son regard, d’une absolue singularité, s’accompagne d’une recherche stylistique qui fait d’elle une cinéaste pionnière, libre jusque dans son exploration des genres, de la comédie romantique au drame historique.
Voir les films de Kinuyo Tanaka, c’est rouvrir une voie longtemps laissée inexplorée du cinéma japonais, mais aussi mondial, celle d’un regard au féminin émergeant au cœur d’un système de studio. »
Les films qui sont disponibles dans l’abonnement sont les suivants :
L’abonnement à LaCinetek est disponible pour 4.99€ / mois.
En tant que réalisatrice (6 films) :
1)Lettre d’amour (1953)
L’histoire :
Reikichi, un marin démobilisé, vit dans l’obsession de Michiko, une femme qu’il a aimée avant la guerre. Quand il n’erre pas dans les rues de Tokyo à la recherche de son amour perdu, il fréquente son frère Hiroshi, qui rêve d’ouvrir une librairie, ou bien Naoto, un camarade devenu écrivain public. Ce dernier écrit des lettres en anglais pour les jeunes femmes abandonnées par les G.I. américains, à qui elles réclament de l’argent. Un jour, Michiko fait irruption pour qu’on lui écrive une lettre…
2)La lune s’est levée (1955)
3)Maternité éternelle (1955)
4)La Princesse errante (1960)
L’histoire : En 1937, alors que le Japon occupe la Mandchourie, Ryuko, jeune fille de bonne famille, apprend qu’elle a été choisie sur photo pour épouser le jeune frère de l’empereur de Mandchourie. La voilà contrainte de quitter le Japon et de s’acclimater à sa nouvelle vie de princesse. Une petite fille naît, et Ryuko semble heureuse au Palais. Mais bientôt les troupes soviétiques débarquent. Ryuko est obligée de prendre la fuite à pied, accompagnée de son enfant mais aussi de l’impératrice elle-même.
L’histoire : La jeune Kuniko est pensionnaire d’une maison de réhabilitation pour anciennes prostituées. Malgré la bienveillance de la directrice, la vie n’est pas facile, et comme toutes ses camarades, elle espère s’en sortir. On lui propose une place dans une épicerie, mais le mari de la patronne et les hommes du quartier sont trop concupiscents. Kuniko doit s’enfuir, et part travailler dans une manufacture. Devant la méchanceté des autres employées, elle quitte son emploi, pour intégrer une pépinière. La vie semble devenir plus douce, mais le passé de la jeune femme la rattrape.
6) Mademoiselle Ogin (1962)
En tant qu’actrice (4 films) :
– La Mère, Mikio Naruse
– Barberousse, Akira Kurosawa
– Miss Oyu, Kenzo Mizoguchi
– L’intendant Sansho, Kenzo Mizoguchi