L’anime Saint Seiya (Les Chevaliers du Zodiaque en version française) est indissociable de ses mélodies, ses musiques. Elles ont été imaginées, pour la majorité par un artiste au talent immense (dont on ne parle pas assez) et qu’il ne faut pas oublier, il s’appelle Seiji Yokoyama.

L’adaptation du manga créée par Masami Kurumada, traverse les générations. Moi c’est à l’école primaire que je l’ai découvert dans les années 90, c’est celui que j’attendais le plus. Il m’a donné envie de m’intéresser aux différentes mythologies, à l’histoire de la Grèce antique, aux constellations. Il est aussi vecteur de valeurs positives et riche en messages sur les relations humaines, l’amitié, la rivalité, la fraternité, les liens qui nous lient au delà de notre origine sociale ou géographique. Tout cela je l’ai compris plus tard. Saint Seiya est une des rares œuvres de l’animation japonaise japonaise dont mon attachement est encore plus fort, 10, 20 ans après sa découverte.

Vous l’avez compris, l’animé Saint Seiya représente pour moi une œuvre culte qui dépasse l’aspect rationnel. 

Ce qui fait la force (et la sensibilité) de cette oeuvre c’est aussi sa musique, toutes ces mélodies dont je pourrais vous parler pendant des heures mais que je vous invite simplement à écouter. M.Kurumada doit beaucoup à son compositeur Seiji Yokoyama.

Des combats dans les 12 maisons aux scènes plus contemplatives, l’animation et l’histoire sont sublimées par les compositions de Seiji Yokoyama. Certains épisodes atteignent des sommets d’émotions. Souvenez vous dans la maison de verseau, entre Camus et Hyoga avec la neige qui tombe pour signifier l’issue du combat. Une harpe qui dégage une douce mélodie envoutante pendant l’arc asgard et le thème d’abel qui parle directement à notre âme (de chevalier :). Pour moi, jamais un bande-originale a porté aussi bien la dramaturgie des personnages d’un animé.

Mais il faut savoir que l’animation ne représente que 10 % des compositions de Seiji Yokoyama. Il fut diplômé dès 1957 du Kunitachi College of Music de Tokyo où fut formé une autre grande vedette, Joe Hisaishi (compositeur de la plupart des films du studio Ghibli notamment). Seiji Yokoyama s’illustra ainsi aux BO de plus d’une centaine de films, séries mais aussi de dramas radio. Le compositeur japonais, décédé en 2017 à l’âge de 82 ans.